Vidéo désactivée
Vous devez accepter le dépôt de cookies de streaming pour lire la vidéo
De la fin du 19e siècle à l’aube de la 2e Guerre mondiale, de grandes découvertes ont favorisé la recherche sur l’énergie nucléaire.
Découverte de la radioactivité, du polonium et du radium puis de la fission de l’uranium.
En 1945, le général de Gaulle crée le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) avec un objectif.
Relancer les recherches sur l’énergie atomique dans le secteur de la défense mais aussi de l’industrie et de la science.
Un programme électronucléaire débute en 1952 avec le lancement d’une première série de centrales.
En 1973, le premier choc pétrolier incite la France, très dépendante des énergies fossiles, à se doter d’une importante industrie nucléaire.
Plusieurs dizaines de centrales sont construites pour assurer l’approvisionnement électrique de la France.
Dans les années 1970, les premiers mouvements antinucléaires alertent sur les risques environnementaux et sanitaires.
En 1986, l’explosion d’un réacteur à Tchernobyl (Ukraine) provoque un nuage radioactif qui se répand sur une grande partie de l’Europe.
En 2001, est créé l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) chargé d’apporter son expertise sur les risques nucléaires et radiologiques.
En 2006, la loi relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire crée l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), autorité indépendante.
Plusieurs lois en 1991 et 2006 cherchent à encadrer la gestion et le stockage des déchets radioactifs.
En 2011, l’accident de Fukushima (Japon) relance le débat sur la sécurité des centrales et sur l’avenir de la filière électronucléaire.
La question de la durée de vie des installations nucléaires se pose.
La France possède 56 réacteurs dont la prolongation dépend de l’Autorité de sûreté nucléaire.
Après de multiples retards, le réacteur EPR de troisième génération situé à Flamanville (Manche) doit être mis en service fin 2022.
À Fessenheim (Haut-Rhin), la plus ancienne centrale encore en service a été mise à l’arrêt en 2020, après plus de 40 ans de fonctionnement.
En 2018, la nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production électrique d'ici 2035.