« Nous augmenterons les moyens des agences de l’eau de 100 millions d’euros dont 40 millions d’euros pour l’agence Rhône-Méditerranée-Corse », a annoncé la Première ministre Elisabeth Borne, le lundi 14 novembre, devant un parterre de maires de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une somme devant permettre de « mettre en place des projets pour prévenir les sécheresses qui vont, malheureusement, se multiplier », a-t-elle ajouté.
Une nouvelle ruse de Bercy ?
Quand on connait la relation particulière entre Bercy et les agences de l’eau, on est en droit de se demander d’où viennent ces 100 millions d’euros, et s’il ne s’agit pas là d’un nouveau coup de Trafalgar de Bercy. On se souvient qu’en 2018 avait été instauré un « plafond mordant » (via une loi de finances) pour empêcher les agences de l’eau de dépasser un seuil de recettes de 2,137 milliards d’euros (le restant tombant sinon dans les caisses de l’Etat). Le budget de ces agences avait également été mobilisé pour financer la baisse du permis de chasse mais aussi le Centre national pour le développement du sport. Enfin, plusieurs ponctions dans la trésorerie des agences avaient été effectuées par l’État avant 2018 (mais pas depuis l’instauration du plafond mordant),
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