Pour faire fonctionner un mécanisme horloger de façon permanente, il faut lui apporter de l’énergie qui va compenser les pertes dues aux frottements. Dans les mécanismes cette énergie est généralement accumulée sous forme d’énergie potentielle dans des poids ou dans un ressort. Régulièrement, les poids doivent avoir un remontage, on gardera le même terme pour le ressort. Cette partie du mécanisme est appelée moteur ou force motrice.

Celle qui permet à l’horloge de générer les pulsations régulières périodiques et ainsi générer les intervalles de temps qui vont donner secondes, minutes, heures, … est appelée régulateur. La régularisation du mouvement est obtenue à partir de deux éléments intimement liés : l'échappement et l'oscillateur. L'échappement transforme l'énergie motrice en impulsions alternatives sur l'oscillateur. L'oscillateur assure la régularité et la périodicité du mouvement du mécanisme. L’horlogerie mécanique utilise trois types d'oscillateurs : le foliot, le balancier pendulaire, et le balancier circulaire.

La troisième partie du mécanisme est composée des différents rouages qui forment les trains d'engrenages transmettant la force (le couple moteur) et le mouvement de rotation vers les autres éléments de l’horloge.

L’affichage (cadran, aiguilles, disques, …) permet la lecture de l’heure tandis que la sonnerie la donne par un signal sonore plus ou moins complet selon les mécanismes (heure, répétition, quarts, grande sonnerie…). Enfin les complications vont intégrer les autres informations liées à la mesure du temps (Quantième, calendrier lunaire, temps vrai…).